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La vie s’écrit telle une composition musicale et la mort en joue la dernière note. Entretemps la partition s’anime des variations infinies des êtres instruments de l’orchestre qui la créent dans l’instant. Dans cette envolée le thème de l’amour revient en leitmotiv et celui de la chair dièse. Les Inclassables*Romans de mœurs et libertins regroupe six de mes œuvres romanesques diffusées sans frontières puisque sans lecteur un auteur se trouve orphelin d’âme. Puissent mes romans vous procurer un plaisir de lire. 

Louise Gauthier

Titres de la collection

Le rhombe

C’est l’histoire iconoclaste d’un rhombe un losange dont les angles sont Pier, Arnaud, Élise, Piera. C’est l’histoire d’une famille qui porte l’enfance de Solveig et Aidan issus de leur passion. C’est aussi l’histoire de Marialucia l’Ange gardien.

C’est finalement l’histoire de Soledad, Carlo, Andre (and Laura), Mai qui trouvent chaleur et amour au sein de la Grande maison leur ultime refuge avant que la mort par le SIDA les fauche dans la fleur de l’âge.

Mais les démons du passé ressurgissent d’une voix qui interpelle en provenance de la lointaine Italie. À l’ancestrale villa Borghese à proximité d’Aosta où se rend la famiglia se dénouent des intrigues et des comptes se règlent dramatiquement trente ans après l’exil de Piero Borghese en terre québécoise.

Louise Gauthier

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Nouaisons

Trop tôt…

« Parce que je t’aime » cause la fin d’une amitié. Darien ébranlé devient obnubilé par son immense peine. Mais surtout il ne perçoit pas l’appel à l’aide lancé par Frédéric un étudiant talentueux de sa classe en proie à de terribles problèmes existentiels. Pour que sa relation avec Claudel perdure Darien transcende sa nature.

« Parce que je t’aime » avait énoncé Léliane à Darien et tu à Claudel. Devenue infirmière sans frontières elle connait l’Enfer. En revenant à la case départ Léliane se rend compte qu’au fond rien n’a changé c’est du moins ce qu’elle croit. Le choc de la confrontation l’interpelle hors des limites de son être.

Nouaisons

Louis, Jean-François, Catherine, Océane finissent leurs études collégiales; ils ont toute la vie devant eux. Les quatre amis découvrent au fil des saisons qu’ils s’aiment et décident de vivre ouvertement et harmonieusement leur amour sous les regards de Frédéric le solitaire tourmenté par un lourd secret et de la dame-de-coeur déchirée par son amour impossible pour le roi-soleil.

… Trop tard

« Si l’histoire de Frédéric faisait comprendre ne serait-ce qu’à un seul père ou une seule mère qu’aimer se conjugue avec accepter et permet ainsi d’éviter une autre tragédie cela aura valu grandement la souffrance que tu éprouveras à l’écrire… » avait assené le roi-soleil à la dame-de-cœur.

Louise Gauthier

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Pour hommes seulement (Variations sur la nature)

Aglaé la charmeuse de serpents et Émile Bergeron sont des jumeaux très spéciaux devenus fratricides par compassion. Fabian atteint du SIDA souhaitait mourir; ils l’ont aimé jusque-là. Une mort venimeuse. Maitre Armand Boissonneau ne défend pas qu’une cause exotique. Il joue son cœur sur la scène judiciaire. C’est le sort de l’homme de sa vie qui en constitue l’enjeu.

La vie continue après. Dans un foisonnement de relations humaines truculentes et libertines; un embrouillamini où évoluent les êtres qui entourent leur noyau. Anthony Bellomo le semeur de bonheur par qui le scandale arrive. Gabriella Milton la très réservée et très jalouse fiancée d’Aglaé. Pierre Alban le fils prodigue d’Armand ainsi que son oiseau de paradis Jolaine. L’imposant lieutenant-détective David Ben Simon l’ami d’Armand « tant qu’y a rien de sexuel » qui dénoue brillamment le nœud gordien élaboré par Tom & Jerry des truands à la moyenne semaine : le prix de l’amitié.

Les années filent trop vite. Déjà grand-père d’un Émilien Armand va devenir à nouveau père. Le drame se joue dans le ventre d’Aglaé. Surmonter et vivre et ensemble tous les quatre tisser au fil et sur la trame du temps la toile d’amour qui berce puis porte et protège et entoure ceux qui grandissent.

Louise Gauthier

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Deux étés irlandais
Montréal en 1998 Thomas Desmond reçoit en héritage un coffret ayant appartenu à un lointain ancêtre. Pour le futur anthropologue ce legs revêt plus d’importance que la respectable fortune qui vient avec. Le manuscrit qu’il découvre est signé Riain Lynch. Il a été rédigé sur la Grosse-Île en 1847. Afin d’en comprendre la teneur Thomas décide d’apprendre le gaélique irlandais. Il trouve son mentor grâce à l’internet : Cíaran Milne aède en panne d’inspiration vivotant d’expédients. Thomas est bien vite troublé par cet être fascinant à fleur de peau mate. Pourtant le cœur de Thomas bat pour Lori Israni sa « princesse mi-indienne ». Pour Thomas à la nature compliquée, pour Lori peureuse de vivre, pour Cíaran aux pieds d’argile miné par la sclérose en plaques les fils du destin se tissent en déchirements, ruptures, raccords durant ces longs mois au rythme brisé que nécessitent la traduction du récit.

Grosse Île en 1847 cet été-là autour de cent mille émigrants irlandais pour la plupart et fuyant la Grande Famine affluent à la station de quarantaine sise au milieu du fleuve Saint-Laurent après avoir navigué plus d’un mois dans l’entrepont insalubre des bateaux. Près de cinq mille d’entre eux atteints de la terrible fièvre des navires ont péri en mer. Pour autant encore emportés par le typhus cette île désolée devient leur linceul. De l’aube jusqu’après le crépuscule Riain Lynch un jeune médecin fils de Gaël connait l’Enfer en oeuvrant auprès des malades et des moribonds impuissant comme tous les autres à enrayer l’hécatombe sans fin. Lorsqu’il regagne sa modeste demeure un soir de juillet harassé et hébété, dépassé par sa tâche surhumaine, il ignore encore que le destin lui réserve le plus grand bouleversement intime qu’un homme puisse connaitre. Ce sont ces bouts de vie en exergue de la terrible réalité que Riain Lynch confie au vélin d’une écriture fébrile et hâtive.

Louise Gauthier

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Le lac du revenant (Spirit Lake)
1891 quelque part en Galicie dans l’enceinte d’une sombre forteresse qui ne porte pas de nom le détenu 986 doit partager le quotidien carcéral de 453. Le premier a rêvé à l’existence de l’Ukraine, le second a dû tuer pour sa survie. Vingt-deux ans plus tard leurs descendants doivent fuir le pays pour préserver leur vie.

1915 au début de l’année d’un chapitre de l’histoire du Canada qu’on aborde à mots couverts celui des vingt-quatre camps d’internement où ont été confinés près de huit mille six cents immigrants non naturalisés qui se trouvaient du côté ennemi par le jeu des alliances entre nations lors que battait son plein la Première guerre mondiale : Allemands, Austro-hongrois, Bulgares, Croates, Galiciens, Italiens, Polonais, Ruthènes, Serbes, Slovaques, Tchèques et Turcs.

1916 à Spirit Lake en Abitibi c’est le commencement de la fin du goulag pour près de mille trois cents prisonniers originaires de Galicie et de Ruthénie en grande majorité incarcérés dans un no man’s land de près d’autant d’acres de forêt boréale cernés de barbelés. Durant ces vingt-trois mois sous l’oeil vigilant de deux cents soldats et officiers ils avaient trimé inlassablement érigeant leurs propres baraquements, défrichant des terres, bâtissant une ferme expérimentale, construisant des routes et une partie de la voie ferrée de la ligne Cochrane-La Tuque.

1919 non loin de Spirit Lake; à la suite à la mort accidentelle l’année précédente d’Idola dit « le père » les Gaboriau doivent recourir aux bras d’un « homme engagé » pour les aider à exploiter leur terre Eugénie l’ainée – au grand dam de Laurier seize ans – se trouvant incapable d’assumer à la fois cette charge en plus de servir de père et de mère aux plus jeunes Ève-Lyne treize ans et Andrée-Anne huit ans et Aurélien six ans. Karol Rilsky offre ses services. Petit à petit et l’amour aidant cet être sombre et taciturne et tourmenté sort de sa mutitude et confie à Eugénie les heures de ses années d’internement au camp de Spirit Lake là où sa vie a échu. Lors d’un voyage impromptu à Montréal et sans coup férir Karol disparait sans laisser de traces. La mort dans l’âme Eugénie rentre à la ferme. Mais ne pouvant oublier celle qu’il aime Karol revient au bercail. Peu de temps après des méandres du passé survient un être à la beauté du diable. Laszlo Tchoryk est bien déterminé à ne pas perdre à nouveau celui pour qui bat son coeur.

1990 à Montréal Béryl Gaboriau ouvre grand les oreilles aux récits de sa grand-mère Eugénie lesquels trouvent écho à ses préoccupations existentielles. Malgré ces trois quarts de siècle qui les séparent les deux femmes se rejoignent. Elles entreprennent de rédiger à leur manière particulière la petite histoire de leur famille : une simple brique parmi celles qui érigent la grande toile de l’humanité.

Louise Gauthier

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Ange (Le Messager)
« On dirait presque un roman! En quarante-huit petites heures je suis revenu de la mort, je me suis découvert homosexuel amoureux d’un Ange puissamment sexué au masculin et au boulot je suis passé de dix à deux de pique! » s’exclame Léonidas Saint-Ignace sergent-détective au SPCUM muté aux Affaires spéciales le temps de résoudre avec la lieutenant-détective Diane Régis et l’inspecteur Rudy Vincenzo l’affaire Thanatos une bizarrerie truffée d’anomalies statistiques.

L’Ange s’avère bien mystérieux. Et puis les morts s’accumulent. La vie du policier est menacée maintes fois. Mais comment Ange se trouve-t-il emmêlé dans l’affaire Thanatos? Qu’est-ce que le Messager?

Louise Gauthier

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